De nos jours, la télévision et les multimédias en général jouent sur la captation involontaire de l’attention, autrement dit l’attention captée ; ils font appel à nos réflexes visuels et auditifs, grâce à une succession rapide d’images, de couleurs et de sons. A long terme, cette pratique fatigue le cerveau, notamment celui de l’enfant, et altère l’autre genre d’attention, celle soutenue. L’attention soutenue est pourtant nécessaire quotidiennement ; il s’agit par exemple de la réflexion et de la concentration auxquelles on fait appel lors de la lecture, de problèmes à résoudre ou encore lors de l’écoute active. Surexposés aux écrans, les enfants ne sont plus habitués à l’attention soutenue. Le système scolaire ne correspond pas à la dynamique du contenu numérique qu’ils côtoient sur les écrans et les enfants sont donc incapables de rester attentifs.